Le bateau Da Yang Hao est arrivé au port d’Avatiu pour y mener une « croisière de recherche scientifique », a indiqué l’autorité chargée des minéraux des fonds marins du petit Etat insulaire.
Des photos de l’AFP ont montré le bâtiment d’une centaine de mètres se mettre à quai, frappé d’un logo de l’Association de recherche des ressources minérales océaniques chinoise.
Si aucun pays ou entreprise n’a encore commencé à exploiter les grands fonds pour le commerce, certains ont engagé des opérations d’exploration, suscitant les inquiétudes des défenseurs de l’environnement pour les écosystèmes.
Cette industrie embryonnaire fait miroiter aux acteurs des gains en milliards en extrayant du plancher océanique des nodules riches en métaux, terres rares et minéraux essentiels à l’automobile, la tech ou encore l’armement.
Les grands fonds des îles Cook sont riches en nodules polymétalliques, contenant notamment du cobalt, du nickel et du manganèse.
L’archipel se targue d’être assis sur l’une des plus grosses réserves au monde, et a signé un accord d’exploration avec Pékin en février.
« Notre équipe participe activement à toutes les activités pour construire notre connaissance et notre capacité en termes de recherche marine », a expliqué le porte-parole de l’autorité des îles Cook, Edward Herman.
Les opérations consistent entre autres à cartographier les fonds marins et faire des prélèvements, a précisé l’autorité.
Pékin et Washington s’affrontent dans cette industrie, alors que leur guerre commerciale a mis en lumière la nécessité de ces matériaux au fonctionnement de l’économie mondiale.
Les Etats-Unis ont d’ailleurs signé leur propre accord de coopération avec les îles Cook.




