Vêtus de tee-shirt rouge, ils ont formé un coeur rouge pour dessiner le message « I love Artic », a constaté un photographe de l’AFP. Des actions similaires étaient prévues par Greenpeace dans « 278 villes de 35 pays, de Buenos Aires à Bangkok », selon un communiqué.
Selon l’organisation de protection de l’environnement, les photos de ces rassemblements seront remises aux dirigeants politiques participant à la réunion du Conseil de l’Arctique prévue le 15 mai à Kiruna en Suède.
Le Conseil de l’Arctique réunit les huit États de l’Arctique, soit le Canada, le Danemark, la Finlande, l’Islande, la Norvège, la Fédération de Russie, la Suède et les États-Unis.
Greenpeace demande que la région de l’Arctique soit protégée « contre les activités qui mettent en péril son équilibre fragile, comme les prospections pétrolières ou la pêche industrielle ».
Greenpeace affirme que l’Arctique est menacé par le changement climatique, les compagnies pétrolières ainsi que la pêche industrielle. Les experts estiment les ressources naturelles de l’Arctique à 90 milliards de barils de pétrole et à 30% du gaz naturel non découvert dans le monde, une manne rendue de plus en plus accessible par le recul des glaces.
Elles suscitent la convoitise des pays riverains – Russie, Canada, Norvège, Danemark et Etats-Unis -, mais également des géants pétroliers tels que Shell et Gazprom, qui réclament des zones géographiques de l’Arctique.
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