« Maersk Group peut confirmer qu’un salarié a été enlevé en Angola et maintenu en captivité pendant quatre jours, et qu’il a été relâché sain et sauf », a indiqué le groupe dans un communiqué.
« En raison de l’enquête actuellement menée par les autorités locales et afin d’assurer la sécurité de nos salariés, Maersk Group ne fournira aucun autre détail », a-t-il ajouté.
L’entreprise aide l’homme et sa famille à se remettre de cette épreuve.
Le site internet spécialisé ShippingWatch a affirmé qu’il s’agissait d’un cadre de la filiale de terminaux portuaires APM Terminals.
AP Moller-Maersk a une autre filiale présente dans ce pays d’Afrique australe, Maersk Oil. Le producteur de pétrole avait annoncé en mars qu’il allait supprimer, pour des raisons économiques, 40 postes à Luanda, pour n’en garder que 18.
La chute des cours du brut a durement atteint l’économie du deuxième producteur d’Afrique, risquant de déstabiliser un peu plus un pays qui se remet seulement de plusieurs décennies de guerre civile.
La sécurité des salariés est une préoccupation constante pour les entreprises étrangères installées dans ce pays marqué par des inégalités criantes, où environ un tiers des 24 millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté selon l’ONU.
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A.P. MOELLER-MAERSK