Les Etats-Unis ont déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes, et un dans le Golfe du Mexique officiellement dans le cadre d’une opération contre le narcotrafic, visant particulièrement le Venezuela et M. Maduro. Le président américain Donald Trump a en outre annoncé avoir autorisé des opérations clandestines de la CIA.
En réponse, Nicolas Maduro a ordonné des exercices militaires par État avec notamment des milliers de soldats aux frontières.
« Aujourd’hui, nous avons complété toutes les zones de défense intégrale du pays, tous les États », a-t-il déclaré dans un enregistrement audio sur Telegram. « Toutes les entités fédérales sont désormais prêtes pour les 27 tâches fondamentales de la défense intégrale du Venezuela ».
« Aujourd’hui, nous avons activé à partir de minuit l’exercice Indépendance 200 dans le Barinas, Portuguesa, Cojedes et Guárico, le grand corridor des plaines vénézuéliennes activé (centre-ouest) », a-t-il poursuivi.
Toutefois, ces annonces fréquentes et fortement médiatisées par le pouvoir ne se traduisent pas forcément par des opérations visibles sur le terrain.
Une grande partie des exercices militaires du Venezuela se déroulent pendant la nuit et ne se concluent pas pas par un déploiement pérenne.
Des images de militaires quittant les casernes ont été diffusées par la chaîne d’État. La police, la Protection civile et la Milice, un corps militaire composé de civils, participent également.
Les Etats-Unis ont procédé à au moins six frappes sur des bateaux de narcotraficants présumés, tuant au moins 27 personnes au total.
Pour Nicolas Maduro, Washington utilise le trafic de drogue comme prétexte « pour imposer un changement de régime » et s’emparer des importantes réserves de pétrole du pays.
