Le président américain a annoncé mi-décembre un blocus des pétroliers sanctionnés faisant route vers ou depuis le Venezuela, et les forces américaines ont jusqu’à présent saisi deux navires et en « poursuivent » un troisième.
Faisant référence à ces efforts, Mme Noem a déclaré sur la chaîne Fox News: « Nous ne nous contentons pas d’intercepter ces navires, nous envoyons également un message au monde entier pour dire que les activités illégales auxquelles se livre M. Maduro sont intolérables et qu’il doit partir ».
Washington accuse M. Maduro d’être à la tête d’un cartel de la drogue, le « Cartel des Soleils », classée organisation « narco-terroriste », et offre une récompense de 50 millions de dollars pour toute information menant à sa capture.
Les Etats-Unis ont également rassemblé une flottille de navires de guerre dans les Caraïbes, dont le plus grand porte-avions du monde, et ont effectué à plusieurs reprises des vols militaires le long des côtes vénézuéliennes ces dernières semaines.
Par ailleurs, les forces américaines ont mené une série de frappes contre des bateaux soupçonnés de trafic de drogue dans les Caraïbes et dans l’est du Pacifique, faisant au moins 104 morts.
L’administration Trump insiste sur le fait que l’objectif de ces frappes est de lutter contre le trafic de drogue, mais la secrétaire générale de la Maison Blanche, Susie Wiles, a déclaré au magazine Vanity Fair qu’elles visaient à faire pression sur le Venezuela, affirmant que le président américain « voulait continuer à faire exploser des bateaux jusqu’à ce que Maduro cède ».
Vendredi, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, avait affirmé qu’il était « clair que le statu quo actuel avec le régime vénézuélien est intolérable pour les Etats-Unis ».
« Donc oui, notre objectif est de changer la dynamique et c’est pourquoi le président fait ce qu’il fait », avait-il ajouté lors d’une conférence de presse.




