Les opérations de secours et d’assistance du porte-conteneurs battant pavillon allemand « MSC Flaminia » se poursuivent au large des côtes européennes. Depuis le 13 août, ces opérations ont permis d’obtenir des améliorations de la situation du navire. Sa gîte a été progressivement corrigée, passant de 10° initialement à 7° le 13 août et à 2,5° le 14 août. De même, la température à bord a sensiblement diminué et l’on constate une disparition progressive des fumées, ce qui laisse présager une maîtrise quasiment complète de l’incendie à bord. Aucune trace de fuite ou de rejet en mer, notamment de fioul, n’a été détectée.
Le préfet maritime de l’Atlantique et le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, qui suivent depuis le début la situation du navire, poursuivent, en lien étroit avec leurs homologues britanniques, les échanges techniques avec l’armateur et la société d’assistance SMIT Salvage qu’il a mandatée pour secourir le navire, notamment sur l’état de la coque et de la cargaison.
Les informations données par la société Smit Salvage, l’une des plus expérimentée pour l’assistance aux navires en difficulté, et corroborées par les autorités françaises et britanniques permettent désormais d’envisager avec plus de sérénité une solution prochaine. Elle est actuellement discutée par les autorités maritimes en lien avec l’armateur, la société d’assistance et les infrastructures portuaires concernées.
Cette solution de long terme consisterait, au final, à remorquer le navire dans un port européen disposant de toutes les infrastructures nécessaires pour mettre en œuvre d’importants travaux de réparations. En fonction des informations disponibles sur l’état du navire, se posera ou pas la question de l’opportunité d’un accueil intermédiaire du « MSC Flaminia » dans un port ou dans une zone-refuge situés sur les côtes françaises.
L’incendie qui s’était déclaré à bord et la nature de la cargaison du « MSC Flaminia » exigent de procéder par étapes et de s’assurer d’abord de l’absence de risque pour la sécurité et l’environnement puis de la capacité du navire à résister à un voyage avant d’envisager un refuge intermédiaire. (source: ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie).