A la découverte des côtes de Corse et de Sardaigne en Swift trawler 42

Texte

Bernard CEAS

Voyageur, navigateur, écrivain (1)

Photos : Philippe CASERTA, Hugues DORSNER et Patrick CHUPEAU

Durant tout un long hiver pandémique, on ressasse des images de mouillages turquoise, de ports mythiques (comme celui du vieux port romain de Ventotène). On prépare TINTAMARRE avec amour, comme chaque année avec Marco, l’homme qui susurre à l’oreille de mes YANMARS, sans pour autant oser imaginer encore un périple précis. Puis on nous annonce enfin qu’avec un test PCR de moins de 72 heures, on peut lâcher les chevaux (370cv x 2). Ça demande juste un peu d’organisation. Foncer à Porquerolles, pour y attendre une fenêtre météo correcte. Le médecin local y pratique les tests. Se précipiter ensuite à Port Cros, pour décoller à l’aube. Sur nos mails et du réseau retrouvé, on devrait recevoir des tests (négatifs ?!), à présenter fièrement au capitaine du port de Calvi à l’arrivée, sauf-conduits périssables pour vaquer autour de l’île de Beauté, en semi-liberté…

Fabuleuse Balagne

Mouillage anse de Lotu. Balagne (Corse)

Traversée pépère vers Calvi accompagnée de VAGABOND, autre Swift trawler 42 du périple. On retrouvera CLOPY le ST 52 à St Florent et PAIA BAY l’autre ST 52 à Bonifacio. Notre « horde pépère » sera alors au complet…. Le port de Calvi est vide, la fraîcheur de ce début de saison et les contraintes administratives n’incitant pas forcément à la plaisance ! (pour un Italien, le test PCR non remboursé, c’est 120 €, soit pour un équipage de 6, un budget équivalent à un demi-plein de gasoil, représentant le coût carburant d’un trajet de 200 milles marins). Nous, on est tout fiers de présenter de beaux tests gratos, merci la France…. On va traîner un peu au nord, profiter de cette fabuleuse Balagne, que l’on escamote souvent au retour des périples italiens. Île Rousse et son mouillage vert pâle devant la ville, étape rythmée par les grincements du fameux petit train. Nous sommes deux bateaux, mouillés en rade, proche des bouées vides de tout occupant. Un semi-rigide local se précipite : papiers, tests, destination, menace d’amende… on déplace les pioches de 10 bons mètres. Ce Corse-là n’a pas encore retrouvé tous ses réflexes hospitaliers. On a été sauvés des geôles locales, on connaissait AS DE COEUR, un ami trawler encensé dans le coin… En ce début de saison et vent calme, la région est superbe. On va mouiller Anse de LOTU, un lagon ultra protégé proche de la superbe plage de Saleccia, trop prise d’assaut déjà, par les énormes pneumatiques de St Florent. Puis c’est à l’abri de la tour de Mortella, à moitié écroulée, que nous passons une seconde nuit foraine avant de rallier le port encore endormi au fond de la baie. Le drone de PAIA BAY nous manque, ses photos aériennes seraient superbes…. Le passage du cap va se faire sans encombre, on rase ses schistes verts qui tombent dans une mer bleu sombre, aux rivages parfaitement accores. Plus haut dans les terres, les vignes du « Muscat du Cap » d’Oringa di Gaffori, nous laissent déjà comme un goût sucré en bouche. Petite pause à Sainte Marie au pied d’une autre tour célèbre, elle aussi amputée de moitié. Les Génois étaient de grands bâtisseurs, mais les deux départements corses semblent avoir été oubliés par notre Stéphane Bern national, qui ne leur est d’aucun secours en matière de patrimoine ! (plus de 80 tours de guet ornent le littoral corse). Mouillage devant Maccinaggio elle aussi endormie, toute à portée d’annexe. Masques pour accéder au resto, à 21h retour au bateau, couvre-feu oblige. On serait tentés par une boucle vers Capraia, mais nos narines ne semblent pas être joueuses avec les tests PCR répétés, pour sortir et surtout espérer revenir !…

La descente Est Corse

Arrivée à Bastia (Corse)

Le vieux port de Bastia est toujours une étape superbe, au milieu de l’amphithéâtre des vieilles façades délavées, sous la citadelle. Accueil toujours excellent, amarrage toujours folklorique, commerçants disponibles. On refait les pleins à la pompe centenaire, avant de piquer d’une traite vers le sud, profitant d’une météo exceptionnelle en ce début juin. Pinarello, Porto Nuovo, St Cyprien, sont des haltes incontournables où flâner par beau temps, avant de rejoindre Porto-Vecchio où nous trouvons des places libres au quai d’honneur pour les trois trawlers ! Les frigos sont vides, les bateaux salés, le séjour est apprécié, car le lieu ne souffre pas en ce début d’été, de sa sur fréquentation habituelle, handicap lié à sa renommée de Saint-Tropez local.

On va traîner un peu, faire une pause agréable à Rondinara, éviter Santa Manza que je trouve toujours un peu austère, puis emmancher le passage de la Piantarella qui est désormais une formalité avec nos bateaux bourrés d’électronique. Je m’amuse toujours à la débrancher (comme Karl dans 2001 Odyssée de l’Espace), pour aller frôler « l’îlot perdutto » et aligner les amers de Piana et Sprono, avant de sortir en laissant « Tignosa di Rattino », la cardinale sud à bâbord, faire le tour de Piana et piquer vers l’écueil du prêtre, cardinale Nord à laisser à tribord !…. Là, je rebranche le GPS, histoire de ne pas m’en faire un ennemi mortel et voir surtout sur l’AIS, si PAIA BAY est déjà rentré à Bonifacio en attente du mojito qui m’a rendu célèbre…. (Lors d’un certain nombre de rendez-vous trawlers). La flottille sera alors complète.

Ouest Sardaigne

On ne s’explique pas toujours les choses, mais en mer comme ailleurs, on constate l’injustice et certaines côtes ont les faveurs prioritaires des plaisanciers et d’autres sont boudées. C’est sûrement le cas de la côte ouest sarde, qui oblige une remontée ouest des Bouches de Bonifacio, avant de piquer à distance vers le grand golfe industriel peu avenant de Porto Torres. Là seulement, à l’abri relatif de la corne ouest de l’Asinara, le plaisir débute… Après une courte pause sous Isola Rossa, guidés par CLOPY, nous découvrons le village moyenâgeux de Castelsardo blotti sur son rocher et dans ses remparts, il marque l’entrée d’un port sympathique où l’on retrouve toute la qualité de l’accueil italien et sarde en particulier. Le village mérite largement le détour, nous y sommes montés en taxi tricycle, toute une épopée. Surtout dans la descente des traboules pavées, style Valentino Rossi !

Le village de Castelsardo (Sardaigne)

En remontant vers l’Asinara, Stentino est une étape incontournable à quelques encablures des mouillages paradisiaques de la corne sarde. Un foutoir antillais à la sauce Vermentino. On découvre la bière locale l’ICHNOSA. On va en boire dans les semaines à venir, de nombreuses pintes ! Le mouillage ensuite sous l’île Piana est un must de la région dans un immense lagon protégé du large par une étroite passe : Fornelli…

Le passage de Fornelli est le plus court moyen de passer de la côte Nord à la côte Ouest de la Sardaigne

Nous nous apprêtions à l’embouquer, instructions nautiques en main, quand deux quillards calant près de 2 mètres (histoire de nous ridiculiser !), sont sortis en trace directe, négligeant la sortie dûment balisée. Avec nos trois trawlers de tirant d’eau moyen à 1,10, on avait juste l’impression de participer à une sortie troisième âge, avec des gamins qui nous moquaient au loin !

Sud-Ouest Sardaigne

La côte est entaillée de multiples indentations qui permettent des haltes correctement abritées des vents d’ouest dominants, il faut cependant conserver une veille météo attentive sur l’évolution, au moins à trois jours… Porto Conte mérite une halte, dans la réserve de son parc protégé, bien à l’abri derrière la tour au nord-est de la baie. Malgré l’obligation de mouiller dans le sable, de nombreuses « nacres », ces énormes coquillages plantés dans l’herbier, sont arrachés et morts à cause du ragage meurtrier des chaînes et des ancres.

Porto Conte (Sardaigne)

Le lendemain, Alghero nous accueille. On peut réserver un port en Sardaigne, même avec des unités de moins de 18 mètres ! On vient avec un semi-rigide vous accueillir à l’entrée, on vous guide, on vous installe, on vous renseigne, on vous bichonne. Tarifs compétitifs…Installés au pied des remparts de la ville, nous allons découvrir une citée superbe. Un dédale de ruelles, un chemin de ronde, perchoir sur la mer hérissé de vieux canons et catapultes, palmiers immenses, ficus, magnolias centenaires, restaurants, échoppes charmantes pour refaire les provisions de bord. La météo est incertaine ? On va traîner un peu… Bosa Marina, quelques dizaines de milles plus au sud-est, une immense digue qui protège une non moins gigantesque plage et un port minuscule avec deux pannes seulement ! Le port moderne a été creusé à l’embouchure du fleuve. Il est sûr, confortable, mais sans charme. Derrière la vieille digue, une famille tient le quai, le resto, le taxi, le mini schip, l’ébauche d’alimentation. Au bout de quelques heures, on fait partie de la famille. Puis on remonte le fleuve en annexe sur plusieurs kilomètres, jusqu’au « Ponte Vecchio », pour découvrir une bourgade endormie au pied de son château fort. Personne de connu ne nous surveille, on se paye discrètement un tour de petit train, pour visiter la bourgade…et ses alentours ! Retour au bateau, un fort courant d’ouest se lève, sur la plage les parasols multicolores volent à qui mieux mieux dans un ciel limpide, la famille ormeggiatore se précipite et nous amarre de quelques pendilles supplémentaires. PAIA BAY est ficelé comme un saucisson, quasi immobile dans le coup de vent ! Le lendemain lors du départ, toute la famille qui nous a aidés aux amarres est sur le quai à agiter les mains, comme des mouchoirs. « In italia, è cosi ! ».

Calanque au sud de Carloforte (Sardaigne)

Fenêtre météo fiable, puis dégradation prochaine annoncée, pas d’hésitation, un grand bond de plus de 50 milles est décidé pour rejoindre Carloforte, perle du Sud-ouest sarde. L’immanquable pneumatique nous attend à l’entrée pour nous amarrer sur les quais de « Marina Siffredi ». Bel accueil, ville superbe aux couleurs pastel, végétation citadine étonnante. L’euro de foot bat son plein, ce soir la France joue, les restos ont sorti les télés. Belle ambiance, comme les années précédentes dans des conditions identiques, à Syracuse ou Procida, sauf qu’on a pas vraiment joué, et perdu contre les Suisses !

Sud Sardaigne

Les mouillages valent largement ceux de Conca, Roccapina, Arbitro sur la côte sud de la Corse. Quelques zones militaires où le mouillage est cependant toléré (pas la descente à terre). Baie de Scudo, on retrouve les vaches de Girolata, à Malfatano, les couleurs de Rondinara (sans son sec meurtrier !), a Cala delle Stelle, la quiétude de Pinarello… Une infinité d’arrêts privilégiés, selon la météo !

Cagliari ensuite, est une ville immense pour la taille de l’île. La Marina Portus Karalis est un must, très proche du centre-ville, réservation, accueil, service…. Elle mérite amplement 2 ou 3 jours d’arrêt et de visites, son marché sur plusieurs niveaux est exceptionnel, les vestiges historiques nombreux. On fera route après cette belle halte, vers la pointe Carbonara. On sacrifie quelques « linguine » à Éole et c’est déjà le début du retour, la remontée du ventre bas du « Huit » ! Villasimus est une grande baie superbe et protégée, sauf des forts courants d’ouest. Il faut impérativement mouiller à plus de 300 mètres de l’entrée du port (la Guardia Costéria n’a ici aucun humour !). En cas de dégradation météo, l’immense port peut accueillir tout le monde, en bon ordre et à la queue leu leu !

La remontée Est Sardaigne

Derrière Villasimus, de nombreux beaux mouillages, bien protégés de l’ouest, peuvent être un bon préambule à la remontée vers Porto Corallo à quelques dizaines de milles, dont le principal intérêt est de fractionner la distance vers Santa Maria Navarese, joyau de la côte est.

On est passé désormais sur la côte « sous le vent » et la tension est moindre, malgré une météo sombre qui fera date dans le nombre de nos périples estivaux ! Rester ici bloqués 2 ou 3 jours n’est pas un problème : plein de grottes, de plages superbes, de bons restos. La baie d’Orosei, ses plages magnifiques, ses grottes méritent de nombreuses haltes avant de rejoindre La Caletta, puis une petite marina charmante avant « la Tavolara » : Ottiulu, sorte de port Grimaud local.

Olbia (Sardaigne), une jolie ville à proximité de beaux mouillages 

Puis se sont tous les mouillages proches de la baie d’Olbia et autour de la Tavolara : Capo Coda di Cavallo, Spalmatore, Cala Moresca, avant de retrouver nos amis du « Cercolo Nautico Olbia », toujours aussi accueillants (VHF 72). Le petit port privé qui accepte quelques plaisanciers de passage est à 3 minutes du centre-ville, son coût n’a rien à voir avec celui de la nouvelle marina aseptisée édifiée proche de l’aéroport (navette gratuite, avec la ville à 20 minutes)… Avec le golfe de Marinella, on flirte déjà avec la Costa Smeralda, ses maxi yachts et ses mini strings : Porto Rotondo, cala di Volpe, Porto Cervo… On y croise quelques mauvais cailloux, mais le principal écueil reste celui qui menace la caisse du bord ! À partir de là, le trajet pour nous est rapide vers Magdalena puis Lavezzi, même si fin juillet, on ne s’attend plus à trouver de somptueuses criques solitaires, bien que sur le coup des 17h, les mouillages s’éclaircissent !

L’archipel des Lavezzi (Corse)

Retour dans les Bouches

Cala Marino entre Razzoli et Budelli, Santa Maria derrière, à l’Est après avoir osé emprunter le passage délicat de Secco di morto, sont des criques où l’on aime flemmarder, en jouant avec les employés du parc de Magdalena. À la différence des moines de Saint Bernardin, ils se couchent tôt, sans se lever matin ! Aussi en arrivant aux mouillages après 16h et en les quittant avant 10h le lendemain, on évite le racket des 50 € la nuit. Cala Lazzarina dans les Lavezzi est un arrêt obligatoire ensuite. Il faut y entrer à la bonne heure, s’arrimer à la limite à une bouée de promène-couillon, libérée vers 16h, pour attendre une place de choix, visiter la pyramide de la sémillante, écouter les mouettes (Puffins cendrés) qui pleurent la nuit comme des bébés.

La pyramide de la Sémillante, respect aux morts. 

Toute une ambiance au milieu des gros blocs de roches. Une fois entrés, on peut y tenir par gros temps ! Émotion assurée. J’adore l’ambiance, la beauté minérale, le côté solennel et poétique le soir où l’on retrouve tout le respect que l’on doit à la mer et aux marins enterrés ici. « Ce toit tranquille où marchent les colombes entre les toits scintille, entre les tombes… » Paul Valéry, le cimetière marin….

Murtoli, Sud Corse

Sud Corse et remontée Ouest Corse

Dernier équipage récupéré à Bonifacio, il est temps d’espérer une météo enfin clémente ! Nous sommes le 02 août, leur avion décolle de Calvi le 09 à 16h30 (113 milles nautiques plus haut !)…Les mouillages du sud et de Sénétose (Conca, Scoglio bianco), font l’objet d’une halte rapide, avant de rejoindre Propriano, où l’on a eu la chance de pouvoir réserver, par ses temps de météo impossible. Sinon, à la sortie du golfe de Valinco, Porto Pollo est protégé du Mistral et Campo Moro est à l’abri du Libeccio (rare, deux abris sûrs, sur cette côte ouest !). Puis c’est Ajaccio, après un arrêt-déjeuner au pied de la tour d’anse CACAO, où le concessionnaire Bénéteau dévoué allait pouvoir changer notre VHF fixe, seule panne de tout le voyage. (Ma vieille Ray marine avait 15 ans d’âge, c’est bien pour le Bourbon, mais pas pour les fils des combinés sur lesquels on tire volontiers). Plus au nord Girolata et la Scandola nous abritent, l’accueil y reste le plus fabuleux de toute la Corse. Sous le fort, surplombant la crique, les pâtes aux langoustes du « Bon Espoir », méritent de maltraiter un peu la caisse du bord… Enfin Calvi où après avoir déposé notre dernier équipage, on attend sous la Révelatta, une météo propice au dernier grand bond vers Port Man, sous Port Cros, accompagnés de VAGABOND, notre binôme frère depuis bientôt trois mois, pour un retour vers la civilisation (?)… La remontée côte Ouest en août, aura réclamé quelques bonnes connaissances locales pour accéder à de rares ports surchargés et des choix météo pertinents pour ne pas trop se faire brasser. Calvi s’est mise à la mode Bonifacio, trois ou quatre bars qui organisent la cacophonie musicale, tard dans la nuit, à plus de 120 décibels (chacun). Dur pour les plaisanciers, mais on pense aux pauvres résidents qui subissent !…

Bateau ventouse à Porquerolles

J’ai un job programmé, chaque premier janvier, après avoir souhaité trois vœux… Réserver Porquerolles du 14 au 28 août ! Par courrier posté le 02 au matin. Ainsi, j’ai systématiquement le poste 14 de la panne G (on a ses petites habitudes) et tous nos potes savent où se trouve l’apéro rhum + citrons verts ! On y récupère les petits enfants, qui y ont déjà leurs habitudes, ou d’autres amis peu enclins à faire avec nous, d’immenses ronds dans l’eau.

Entrée du port de Porquerolles (Crédit Teknad)

La journée, sortie vers Léoube, L’Estagnol, ou au nord de l’île, peu visité « l’Oustaou di Dio » ou la « Gorge du Loup », selon la météo… Le soir, après que les navettes aient bien tout récupéré les touristes à vélo (que l’on n’aura pas vus), on reprend possession de la place de l’église pour une pétanque. Tout le monde peut gagner, c’est rempli de « gratons » assassins, pour les pros furieux qui se font salement corriger ! La vie coule, familiale, amicale. On récupère, des images plein la tête. La boîte d’aquarelle n’est pas loin, le café des Arcades non plus. On imagine déjà des périples à venir, avant de retrouver avec bonheur nos amis de la Nautique. On fait même la fête du club, le premier WE de septembre. Comme pour marquer notre retour panne 04 ?!….

(1) Bernard Ceas est l’auteur de huit ouvrages dont « Sur les traces d’Ulysse », Editions Saint Honoré, 2020, 18,90 euros mais aussi « Papy, j’sais pas quoi lire ! », Saint Honoré, 2019, 19,90 euros ou « Une histoire de France racontée aux (grands) enfants», éditions Baudelaire, 2018, 16 euros.

DONNÉES TECHNIQUES 

90 Jours de mer

Dont 16 Jours de repos

41 nuits de port, 49 de mouillage forain

74 Jours de navigation à 18 Milles de moyenne/jour

1328 Milles à 8 Nœuds de moyenne

166 Heures/moteurs à 26 Litres/h

4316 Litres de Gasoil (3 pleins)

60 litres de rosé Coteaux d’Aix (au départ)

80 litres d’Orezza (en Corse)

450 doses Nespresso

3 Tests COVID

1 chien mascotte : « Scottie »

 

Texte : Bernard CEAS de « TINTAMARRE »

Photos (sauf photo port de Porquerolles) :

Philippe CASERTA de « VAGABOND »

Hugues DORSNER de « PAIA BAY »

Patrick CHUPEAU de « CLOPY »

 

Photo d’ouverture : Mouillage Cala di Porto Scudo (Sardaigne)

Marine & Oceans
Marine & Oceans
La revue trimestrielle MARINE & OCÉANS est éditée par la "Société Nouvelle des Éditions Marine et Océans". Elle a pour objectif de sensibiliser le grand public aux principaux enjeux géopolitiques, économiques et environnementaux des mers et des océans. Informer et expliquer sont les maîtres mots des contenus proposés destinés à favoriser la compréhension d’un milieu fragile.   Même si plus de 90% des échanges se font par voies maritimes, les mers et les océans ne sont pas dédiés qu'aux échanges. Les ressources qu'ils recèlent sont à l'origine de nouvelles ambitions et, peut-être demain, de nouvelles confrontations.

Voir les autres articles de la catégorie

ACTUALITÉS

Le Bénin et la mer

Découvrez GRATUITEMENT le numéro spécial consacré par Marine & Océans au Bénin et la mer

N° 282 en lecture gratuite

Marine & Océans vous offre exceptionnellement le numéro 282 consacré à la mission Jeanne d’Arc 2024 :
  • Une immersion dans la phase opérationnelle de la formation des officiers-élèves de l’École navale,
  • La découverte des principales escales du PHA Tonnerre et de la frégate Guépratte aux Amériques… et de leurs enjeux.
Accédez gratuitement à la version augmentée du numéro 282 réalisé en partenariat avec le Centre d’études stratégiques de la Marine et lÉcole navale

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.