Ce matin, Armel Le Cléac’h est bien le nouveau patron du Vendée Globe : alors qu’il accusait 12 milles de retard voilà 24 heures, il affiche désormais 31 milles d’avance sur Alex Thomson. Banque Populaire VIII a parcouru 467 milles ces dernières 24 heures, Hugo Boss « seulement » 423 milles. « Ils devraient passer dans le Nord des Kerguelen dans 48 à 50 heures » prévoit le Directeur de course, Jacques Caraës.
Après un week-end difficile où il a fallu négocier « un mur sans vent obligeant à manœuvrer sans cesse », Sébastien Josse est reparti lui aussi à grande vitesse. Il est désormais à 500 milles des deux meneurs et encore 300 milles devant le duo Jérémie Beyou/Paul Meilhat, le skipper de Maître CoQ signant même la meilleure performance de la journée : 470 milles parcourus. Voilà qui doit aussi redonner le moral : même en naviguant un peu à l’ancienne (difficultés pour recevoir les fichiers météo), Beyou fait parler la poudre et son duel avec Paul Meilhat est en mode haut niveau. Yann Eliès s’en sort relativement bien aussi : 300 milles derrière ce duo, il peut encore espérer avoir l’occasion de revenir chatouiller le Top 5, même s’il est un peu moins rapide ce matin. La troïka composée de Jean-Pierre Dick, Jean Le Cam et Thomas Ruyant est tirée d’affaire elle aussi dans le sens où elle va conserver du vent soutenu pour doubler le cap de Bonne Espérance et faire son entrée dans l’océan Indien. Idem pour Kito de Pavant qui marche à 16 nœuds et peut se féliciter finalement d’avoir choisi le passage par l’ouest de l’anticyclone.
Le peloton encalminé
Pourquoi ? Parce que derrière, dans le peloton, on a un gros problème : clairement l’anticyclone de Sainte-Hélène a enflé et il a fermé la porte. Les vitesses sont faibles : 5 à 7 nœuds… et 150 à 200 milles parcourus depuis 24 heures, soit deux à trois fois moins qu’en tête ! Dans ce groupe emmené par Louis Burton (11e), la journée risque d’être longue. Et il y a même un risque de se voir doubler par trois bateaux de l’arrière qui ont choisi beaucoup plus tôt le contournement par l’Ouest de l’anticyclone : ceux d’Alan Roura, Enda O’Coineen et Pieter Heerema. Ces trois-là conservent une toute petite chance de pouvoir laisser la bulle sur leur gauche. En tout état de cause les écarts déjà astronomiques avec l’avant de la course (3000 milles) vont encore enfler, au moins toute la journée.
Pourquoi ? Parce que derrière, dans le peloton, on a un gros problème : clairement l’anticyclone de Sainte-Hélène a enflé et il a fermé la porte. Les vitesses sont faibles : 5 à 7 nœuds… et 150 à 200 milles parcourus depuis 24 heures, soit deux à trois fois moins qu’en tête ! Dans ce groupe emmené par Louis Burton (11e), la journée risque d’être longue. Et il y a même un risque de se voir doubler par trois bateaux de l’arrière qui ont choisi beaucoup plus tôt le contournement par l’Ouest de l’anticyclone : ceux d’Alan Roura, Enda O’Coineen et Pieter Heerema. Ces trois-là conservent une toute petite chance de pouvoir laisser la bulle sur leur gauche. En tout état de cause les écarts déjà astronomiques avec l’avant de la course (3000 milles) vont encore enfler, au moins toute la journée.
Aux Sables d’Olonne, Tanguy de Lamotte a officiellement déclaré son abandon en passant la bouée Nouch Sud, à 1h50 cette nuit. Son équipe est montée à bord à 2h du matin et Tanguy attend la marée de midi pour embouquer le chenal. N’hésitez pas à aller l’accueillir, il le mérite