On dirait presque le Sud pour les 25 Imoca du tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance… Du 11e, Louis Burton (Bureau Vallée), au 25e, Didac Costa (One Planet One Ocean), le bout du tunnel n’est plus si loin. Certes, ils sont à près de 4 000 milles des leaders, mais leur groupe de 15 bateaux s’offre un nouveau départ de régate… sur une ligne de près de 900 milles de long, d’Alan Roura, le plus à l’Ouest, à Louis Burton, le plus à l’Est. Dès ce mardi, tous auront touché du vent de nord-ouest et pourront enfin glisser avec un front tonique vers le cap de Bonne Espérance. « On va pouvoir envoyer les voiles de portant et partir rapidement vers le cap de Bonne Espérance, qui commence à se faire désirer. » racontait Louis Burton au Vendée Live. Il leur reste encore 1 500 milles à parcourir avant de rentrer dans l’océan Indien, de naviguer dans les mers australes… ce qu’ils sont venus chercher.
Empannages…
Pour leur sécurité, les Imoca doivent donc flirter avec cette ligne démarquée par 72 points GPS. Déjà Kito de Pavant commence à empanner en prenant une marge de 50 milles, tout comme Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) qui entame un joli tricotage poussé par un vent arrière d’une bonne vingtaine de nœuds. Yann Eliès (Queguiner-Leucémie Espoir) entame sa descente sous le 42e parallèle, exactement comme le font 250 milles plus loin, Jérémie Beyou (Maître Coq) et Thomas Ruyant (SMA) qui ne se lâchent plus d’une semelle depuis plus de quatre jours ! En mode Solitaire du Figaro, Jérém’ a envoyé en premier son empannage, suivi dans la foulée par Paul. Quand deux solitaires naviguent à moins de 2 milles l’un de l’autre, on appelle ça du marquage… à la culotte.
Pour leur sécurité, les Imoca doivent donc flirter avec cette ligne démarquée par 72 points GPS. Déjà Kito de Pavant commence à empanner en prenant une marge de 50 milles, tout comme Jean Le Cam (Finistère Mer Vent) qui entame un joli tricotage poussé par un vent arrière d’une bonne vingtaine de nœuds. Yann Eliès (Queguiner-Leucémie Espoir) entame sa descente sous le 42e parallèle, exactement comme le font 250 milles plus loin, Jérémie Beyou (Maître Coq) et Thomas Ruyant (SMA) qui ne se lâchent plus d’une semelle depuis plus de quatre jours ! En mode Solitaire du Figaro, Jérém’ a envoyé en premier son empannage, suivi dans la foulée par Paul. Quand deux solitaires naviguent à moins de 2 milles l’un de l’autre, on appelle ça du marquage… à la culotte.
Cap sur le nord des Kerguelen !
Entre la ZEA (Zone d’Exclusion Antarctique) et un axe anticyclonique, Armel Le Cléac’h et Alex Thomson, toujours bâbord amures, filent à bonne moyenne vers l’archipel des Kerguelen dominé par le mont Ross, haut de 1850 m. Ils ont donc tout intérêt à déborder « les îles de la Désolation » par le nord afin de ne pas se faire piéger par le dévent. Tous deux devraient doubler ces terres mercredi matin. Armel assoit d’heure en heure son leadership avec 30 milles d’écart, mais côté vitesse, il navigue 1,2 nœud plus vite que son concurrent, à l’affût d’un moindre faux pas et surtout de la plus petite opportunité pour revenir.
Entre la ZEA (Zone d’Exclusion Antarctique) et un axe anticyclonique, Armel Le Cléac’h et Alex Thomson, toujours bâbord amures, filent à bonne moyenne vers l’archipel des Kerguelen dominé par le mont Ross, haut de 1850 m. Ils ont donc tout intérêt à déborder « les îles de la Désolation » par le nord afin de ne pas se faire piéger par le dévent. Tous deux devraient doubler ces terres mercredi matin. Armel assoit d’heure en heure son leadership avec 30 milles d’écart, mais côté vitesse, il navigue 1,2 nœud plus vite que son concurrent, à l’affût d’un moindre faux pas et surtout de la plus petite opportunité pour revenir.