Parti le 6 mai avec à son bord quelque 170 marins égyptiens et une cinquantaine de formateurs, pour une semaine de formation en mer de l’équipage égyptien, le navire militaire devait rentrer au port vendredi matin aux alentours de 10H00.
Il avait dû faire demi-tour et se positionner au large en attendant de pouvoir rentrer au port, ce qu’il a finalement fait vers 22H vendredi soir, selon la correspondante de l’AFP.
Les agents du port ont décidé d’une grève de 09H00 à 12H00, en raison d’inquiétudes pesant sur la centrale thermique EDF de Cordemais, dont l’approvisionnement passe par le port de Saint-Nazaire et dont les deux tranches au fioul doivent être fermées en 2018.
Environ 250 agents portuaires, des agents EDF, et des salariés de la raffinerie Total de Donges, près de Saint-Nazaire, avaient envahi dans la matinée le bâtiment de la direction du port à Montoir-de-Bretagne et empêché la tenue d’une réunion du conseil de développement portuaire.
Le BPC « Gamal Abdel Nasser » doit être livré au Caire début juin. La livraison du second porte-hélicoptères, qui doit porter le nom de l’ancien président égyptien Anouar el-Sadate, est quant à elle prévue en septembre.
L’Egypte avait acquis ces deux navires militaires après l’annulation en août d’un contrat d’1,2 milliard d’euros avec la Russie, en raison de l’implication de Moscou dans la crise ukrainienne.
Les deux BPC, qui avaient été nommés « Vladivostok » et « Sébastopol » par la Russie, ont été achetés par l’Egypte pour environ 950 millions d’euros, grâce à un financement saoudien.