Les rescapés ont été secourus par des bateaux croisant dans la zone, au moins quatre, et devraient « logiquement » être acheminés en Crète, a précisé à l’AFP une porte-parole de la police portuaire.
Une « importante » opération de sauvetage se poursuivait dans la zone, à 75 milles au sud de la Crète, le nombre exact des migrants en détresse restant indéterminé, a-t-elle ajouté.
Ils pourraient « se compter par centaines », avait auparavant indiqué cette porte-parole de la police portuaire.
Le bateau, long de 25 mètres, « a à moitié coulé », a-t-elle ajouté. Il a été signalé par un bateau de passage.
Aucune indication n’était disponible dans l’immédiat sur la nationalité des migrants ou la provenance du bateau, Turquie, Libye ou Egypte.
La police portuaire a dépêché sur place deux patrouilleurs, un avion et un hélicoptère.
La police portuaire avait déjà intercepté le 27 mai au large des côtes de la Crète, une vedette dirigée par deux passeurs présumés, un Ukrainien et un Égyptien, transportant 65 Syriens, Afghans et Pakistanais. La police portuaire n’avait pas précisé si le bateau, parti de Turquie selon ses passagers, était en route vers l’Italie, ou avait choisi cet itinéraire pour gagner la Grèce en évitant les patrouilles de l’Otan déployées plus au nord sur la façade égéenne.
Ce déploiement allié vise à couper la route égéenne empruntée depuis 2015 par des centaines de milliers de réfugiés et migrants pour gagner l’Europe. Les passages des côtes turques aux îles grecques toutes proches de l’Égée orientale se sont taris depuis l’entrée en vigueur de l’accord UE-Turquie du 20 mars.