« De nombreuses solutions existent pour réduire les pressions exercées sur les océans. Il est urgent de les mettre en oeuvre! », souligne le WWF dans un communiqué.
Les captures accidentelles représentent 40% des volumes de pêche, et 12 à 28% des prises mondiales proviennent de la pêche illégale, rappelle l’ONG, qui demande notamment l’UE à renforcer sa législation contre la pêche illégale.
En Méditerranée par exemple, près de 90% des stocks de poissons sont surexploités.
Les organisations internationales doivent agir « de toute urgence » pour préserver les ressources, comme réduire fortement la pêche des thons dans l’océan Indien, pointe le WWF. L’ONG appelle aussi les entreprises à s’approvisionner de préférence auprès de pêcheries certifiées MSC ou ASC.
« L’océan est une ressource renouvelable capable de répondre aux besoins des générations futures si les pressions auxquelles il est exposé sont efficacement atténuées », relève la navigatrice Isabelle Autissier, présidente du WWF France, pour qui les institutions, l’industrie mais aussi les consommateurs « ont une grande responsabilité » dans leurs choix.