« Nous avons suspendu les exercices parce qu’il y avait des indications d’une activité sous-marine inconnue », a indiqué à l’AFP un porte-parole, Jesper Tengroth, confirmant des informations de presse.
Tout en utilisant les termes consacrés pour évoquer un sous-marin non identifié, il n’a pas voulu préciser quelles « indications » la Marine avait eues.
En octobre 2014, la Suède avait déployé les grands moyens pendant huit jours pour retrouver un sous-marin qu’avaient observé des civils dans l’archipel de Stockholm, et que beaucoup pensaient russe.
S’ils ne l’avaient pas déniché, les militaires avaient confirmé ultérieurement qu’un « mini-sous-marin » avait violé les eaux territoriales suédoises, sans rien dire sur son origine supposée.
D’après le porte-parole, après la suspension des exercices menés entre le 21 et le 24 avril, la Marine a surveillé la zone attentivement et envoyé des plongeurs. « Des traces ont été trouvées sur le fond marin (…) mais rien ne pouvait être relié à ces indications », a-t-il dit.
Il a souligné que les termes « activité sous-marine inconnue » avaient une définition large.
La Suède, qui avait mis son armée à la diète pendant les deux décennies qui ont suivi la chute du bloc communiste, a renversé la tendance en 2014 en invoquant « le réarmement de la Russie ».
La modernisation de la Marine est une priorité de ce pays non aligné, mais qui coopère de plus en plus avec l’Otan. En juin 2015, la Suède a commandé deux sous-marins Saab A26 et la rénovation de deux autres de sa flotte.