L’Airbus A320 reliant Paris au Caire s’est abîmé avec 66 occupants, dont 40 Egyptiens et 15 Français, après avoir soudainement disparu des écrans radar, pour des raisons encore indéterminées.
Un navire de la compagnie française Deep Ocean Search (DOS) qui participe aux opérations de recherche, le « John Lethbridge », a « localisé plusieurs sites principaux où se trouvent des débris de la carlingue », annonce le communiqué de la commission d’enquête.
« L’équipe de recherche et les enquêteurs présents à bord du navire vont établir une carte de la répartition des débris de la carlingue », poursuit-il.
Le « John Lethbridge », équipé d’un robot sous-marin capable de localiser et récupérer à grande profondeur les boîtes noires, est arrivé le 9 juin en Egypte pour rejoindre la zone du crash, entre l’île grecque de Crète et l’Egypte.
La commission d’enquête avait averti lundi que les deux boîtes noires cesseraient d’émettre le 24 juin. Un bâtiment de la Marine française, le Laplace, avait détecté le 1er juin le signal d’une des boîtes noires.
L’hypothèse de l’attentat, initialement mise en avant par l’Egypte, a cédé du terrain au profit de celle de l’incident technique: des alertes automatiques avaient en effet été émises par l’appareil deux minutes avant sa chute, signalant de la fumée dans le cockpit et une défaillance de l’ordinateur gérant les commandes.
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