Propriétée de l’agence nucléaire russe Rosatom, l’Arktika a été construit sur les chantiers navals de la Baltique à Saint-Pétersbourg et doit être pleinement opérationnel d’ici la fin de l’année.
« Il n’y a pas de brise-glace comparable dans le monde. L’Arktika ouvre de nouvelles opportunités pour la Russie », s’est félicité dans un communiqué Rosatom.
Il s’agit du « plus grand et du plus puissant brise-glace nucléaire du monde », pouvant couper à travers 2,8 mètres de glace, selon Rosatom. Également désigné sous le nom de « Projet 22220 », l’Arktika a un tirant d’eau de 14.000 tonnes et mesure près de 173 mètres de long pour 15 mètres de hauteur, selon le communiqué.
Le navire fait partie d’un projet plus global destiné à permettre la navigation tout au long de l’année à travers le passage du Nord-Ouest, qui relie l’océan Atlantique à l’océan Pacifique par l’Arctique. Il doit notamment simplifier pour la Russie la livraison d’hydrocarbures vers l’Asie du Sud-est.
Des contrats ont d’ores et déjà été signés pour la livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) par l’Arktika depuis la péninsule de Yamal dans l’Arctique, selon le président de Rosatom, Sergueï Kirienko.
« En 2018, nous devons assurer l’exportation de GNL depuis Yamal. Il y a déjà des contrats pour la livraison de 18 milliards de tonnes de gaz naturel liquéfié », a-t-il déclaré.
Le mégaprojet Yamal, situé au nord du cercle arctique, est mené par le groupe privé russe Novatek avec Total et les chinois CNPC et Silk Road Fund. La capacité du projet, dont le lancement est attendu dès l’année prochaine, sera de 16,5 millions de tonnes GNL par an, destinés en majorité aux pays asiatiques mais aussi à des clients européens
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