Les résultats des analyses effectuées par le réseau de surveillance de l’IFREMER (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer) ont révélé « une chute très nette de la contamination des moules en provenance du Banc d’Arguin par les toxines lipophyles ». Les deux derniers prélèvements confirment « la bonne qualité sanitaire des moules dans cette zone », précise la préfecture dans un communiqué.
Par conséquent, les moules « peuvent donc être à nouveau consommées dans l’ensemble du Bassin d’Arcachon », selon le communiqué.
La pêche, la commercialisation et la consommation des moules en provenance du Banc d’Arguin, situé à l’entrée du Bassin d’Arcachon, avaient été temporairement interdites, le 27 mai, en raison d’une contamination par des toxines lipophiles qui font régulièrement leur apparition à cette période de l’année et peuvent entraîner un risque sanitaire, notamment des désordres gastriques.
Ces dernières années, huîtres et coquillages du Bassin d’Arcachon ou du Pertuis d’Antioche, le détroit entre l’île de Ré et l’île d’Oléron (Charente-Maritime), ont régulièrement connu des périodes d’interdiction de consommation, parfois de quelques jours, parfois de quelques semaines, en raison de la présence de ces toxines liées à une micro-algue ingérée par les coquillages.
Ce phénomène naturel, en partie saisonnier, est associé notamment à un réchauffement rapide de l’eau.