L’arrêté –signé le 20 juin et qui a une validité permanente– proscrit « l’utilisation et la consommation de substances inhalées par dispositifs de type pipe à eau, narguilé et chicha » sur les plages publiques concédées de la ville.
La mesure s’inscrit d’abord « dans le cadre de la politique de santé publique » de la ville d’Antibes. Il convient aussi de « prévenir les désordres et nuisances portant atteinte au bon ordre, à la sûreté, à la tranquillité et à la salubrité publique sur les plages », explique aussi l’arrêté, qui pointe en outre « le danger » que représente la combustion de charbon.
Une mesure similaire avait été prise récemment dans le même département par la commune de Carros (12.000 habitants), aux abords des lieux d’habitation, des jardins publics, écoles, équipements sportifs et culturels, ainsi que dans les parkings publics et un certain nombre de rues et de places de la commune.
Le maire sans étiquette de Carros s’était inspiré d’un arrêté pris en 2014 par la commune d’Ermont dans le Val-d’Oise (27.000 habitants).
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une séance de chicha peut être équivalente à 20 à 30 cigarettes. La grande quantité de monoxyde de carbone dans le narguilé peut avoir des effets nocifs sur le système respiratoire, le système cardio-vasculaire, l’activité orale et les dents.
Le narguilé, qui était jusqu’à récemment surtout fumé par des hommes âgés dans le monde arabe, est de plus en plus populaire chez les jeunes en Europe et aux Etats-Unis.