Cité par l’agence Anadolu, le ministère de l’Intérieur a indiqué qu’aucun bateau de garde-côtes n’avait été détourné par des putschistes. « A l’exception de soldats en fuite, aucun hélicoptère, aucun avion, aucun navire ne manque », a confirmé à l’AFP un responsable.
De son côté, un porte-parole du sous-ministre grec de la Défense a indiqué à l’AFP qu' »aucun bateau turc n’était entré dans les eaux territoriales grecques ». « Un bateau de la marine grecque a été envoyé près de l’île de Symi (mer Egée), mais rien ne permet de confirmer la venue de militaires turcs vers cette île », avait auparavant indiqué une source gouvernementale grecque.
Selon Dogan, la chasse turque « a été mise en alerte après une information sur deux bateaux suspects repérés au large de l’île de Symi ». L’agence n’a pas précisé qui était susceptible de se trouver dans de tels bateaux.
Symi est proche de la station balnéaire turque de Marmaris, où se trouvait le président Recep Tayyip Erdogan vendredi soir au début de la tentative de putsch, échappant, selon lui, de peu à l’attaque d’une commando de putschistes.
Selon les médias turcs, les autorités recherchent activement des membres de ce commando qui seraient en fuite dans la région de Bodrum (sud-ouest).
Le gouvernement turc a lancé une vaste purge dans la foulée du coup d’Etat manqué, arrêtant des milliers de personnes.
Ankara a par ailleurs demandé à Athènes l’extradition de huit putschistes présumés qui s’étaient rendus en Grèce en hélicoptère dans la nuit de vendredi à samedi et ont été arrêtés par les autorités grecques.
Les prévenus, deux commandants, quatre capitaines et deux sergents, doivent comparaître jeudi devant le tribunal d’Alexandroupolis (nord-est), selon une source judiciaire.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, a annoncé qu’Ankara demandait l’extradition des huit hommes, après la tentative de coup d’Etat qui a fait plus de 300 morts.
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