La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Cicta), réunie du 12 au 19 novembre à Agadir (Maroc), a accordé un relèvement des quotas de 12.900 à 13.500 tonnes, « dans le respect des avis scientifiques », insiste le Comité dans un communiqué.
Une centaine de bateaux français participent à la pêche au thon rouge en Méditerranée, dont une vingtaine de senneurs, les plus gros et les plus industrialisés.
« Les demandes de la profession ont été entendues », juge le comité des pêches qui mentionne également le « décalage de dix jours de la période de pêche pour les senneurs et la consolidation du cadre général de gestion et de contrôle ».
« Toutes ces mesures sont un signe positif donnés à la profession » qui s’est « engagée sur cette pêcherie depuis plus de 4 ans afin de garantir une pêche durable et responsable » estime-t-il.
Le Comité des Pêches représente l’ensemble des professionnels français en métropole et en Outre-mer.
En 2008, les quotas, controversés, atteignaient encore 28.500 tonnes, avant d’être ramenés à 22.000 tonnes en 2009. La menace d’une inscription du thon route sur la liste des espèces en voie de disparition de l’ONU avait alors incité la Cicta (Iccat en anglais) à prendre des mesures plus radicales.
L’objectif est d’arriver à une reconstitution du stock d’ici 2022.