Un différend frontalier oppose de longue date les deux pays à propos de ces îlots, appelés Senkaku au Japon et Diaoyu en Chine. Inhabités, ils sont administrés par Tokyo mais leur souveraineté nippone est contestée par Pékin. Il est toutefois rare que des navires de pêche chinois soient repérés dans la zone.
Le ministère des Affaires étrangères japonais a réclamé dans un communiqué le départ immédiat des bateaux et leur a demandé de « ne jamais pénétrer dans les eaux territoriales japonaises ».
« Le Japon ne peut en aucun cas accepter les activités des navires officiels (chinois) au large des îles de Senkaku, qui risquent d’aggraver la situation et les tensions dans la zone », a ajouté le ministère.
Les bateaux chinois sont demeurés environ neuf heures dans ce secteur, a indiqué un responsable des gardes-côtes à l’AFP.
Cet incident intervient au lendemain de la convocation de l’ambassadeur de Chine à Tokyo pour protester contre de premières intrusions de bateaux chinois dans les eaux territoriales japonaises, vendredi après-midi.
La tension à propos de ces îlots et rochers situés au sud de l’archipel nippon a culminé fin 2012, nuisant sérieusement aux relations bilatérales.
Après des tentatives de conciliation, le Japon avait émis une nouvelle protestation en juin, affirmant qu’une frégate de la marine chinoise était passée pour la première fois à proximité de ses eaux territoriales dans cette zone.