Le navire militaire a utilisé des contremesures pour faire échec au missile, mais il n’est pas clair si ce sont ces contremesures qui ont provoqué la chute de l’engin en mer, a précisé ce responsable.
Comme dans le précédent incident dimanche, le missile a été tiré depuis un territoire contrôlé par les milices Houthis, en l’occurrence le port d’Al Hudaydah sur la Mer Rouge, selon la même source.
Les milices Houthis, alliées aux forces de l’ancien président Ali Abdallah Saleh, combattent les forces loyalistes yéménites, soutenues par une coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite qui mène depuis mars 2015 une campagne de bombardements aériens, dénoncée pour son caractère meurtrier pour la population civile.
Les Etats-Unis ne participent pas directement aux combats mais apportent un soutien logistique et de renseignement à la coalition arabe.
Ils font notamment du ravitaillement en vol pour les avions qui vont bombarder le Yémen.
Le Pentagone a assuré mardi que les attaques contre le USS Mason ne resteraient pas impunies.
« Quiconque restreint la liberté de navigation ou met les navires de la Marine américaine en danger le fait à ses propres risques et périls », a-t-il indiqué.
Mais les Etats-Unis ont aussi exprimé leur gêne par rapport aux pertes civiles occasionnées par les bombardements de la coalition arabe.
Samedi, après un bombardement attribué à l’Arabie saoudite sur une cérémonie funéraire à Sanaa, qui a fait plus de 140 morts, l’administration américaine a indiqué qu’elle « examinait » son soutien à la coalition.