Le chef de 40 ans, qui a repris en 1999 le restaurant saisonnier familial installé au bout de l’île, en a fait avec sa femme une table gastronomique, composant sa cuisine à base de produits locaux.
Le Gault et Millau, deuxième guide gastronomique français après le Michelin avec un tirage de 40.000 exemplaires, a sélectionné au total 3.800 tables dans son édition papier, dont les trois quarts en province. Mille d’entre elles font leur entrée dans le guide jaune, tandis que sa version digitale recense plus de 5.000 restaurants.
Trois chefs sont couronnés de la note maximale du guide (19,5 sur 20): Arnaud Donckele (La Vague d’Or, Saint-Tropez), Gilles Goujon (Auberge du Vieux Puits, Fontjoncouse dans l’Aude) et Arnaud Lallement (L’Assiette Champenoise, Tinqueux près de Reims), trois établissements également récompensés de trois étoiles Michelin.
Nouveauté de cette édition, quelque 120 restaurants dans le guide papier (250 sur le site) sont sélectionnés dans une nouvelle catégorie baptisée « pop », qui récompense une offre de street food, cantines, bars à vin ou à cocktails… Le « trophée pop » revient à Mokonuts, coffee shop du 11e arrondissement parisien.
Parmi les autres lauréats de cette édition, « le sommelier de l’année » est Thomas Brieu, qui officie dans la brasserie A 4 Temps à Carcassonne, tandis que « le pâtissier de l’année » est Nina Métayer (Grand Restaurant de Jean-François Piège à Paris), déjà couronnée de ce titre cette année par le magazine Le Chef.