Ces rebelles, soutenus par l’Iran, sont soupçonnés d’avoir tiré des missiles contre des navires américains au moins à deux reprises début octobre.
Les Etats-Unis ont répondu en tirant à leur tour le 13 octobre cinq missiles de croisière Tomahawk sur trois stations radar des Houthis.
« L’Iran a joué un rôle dans certaines (de ces attaques), il est lié aux Houtis donc je soupçonne (l’Iran) d’avoir joué un rôle là-dedans », a déclaré le général Joseph Votel à Washington devant un centre de réflexion.
Le général Votel est à la tête du Central Command de l’armée américaine, qui supervise toutes les opérations des Etats-Unis au Moyen-Orient.
Les missiles anti-navire des Houthis s’étaient abîmés en mer avant d’atteindre leur cible.
Le Pentagone a décrit deux attaques contre le destroyer USS Mason et d’autres embarcations américaines, et il étudie la possibilité d’une troisième attaque qui se serait produite samedi.
Nous « essayons de (…) comprendre tout cela le mieux possible, afin de décrire ce qui s’est passé et de comprendre comment ces attaques ont eu lieu », a ajouté le général au Center for American Progress, relevant que les Américains cherchent aussi à déterminer comment ces attaques ont été décidées « afin de pouvoir prendre des mesures ».
Le Pentagone n’a jamais précisé quel type de missiles les Houthis avaient utilisé, mais le général Votel a noté que « certaines des technologies que nous avons vues sont (…) liées à » l’Iran, même si les Iraniens « ne sont pas les seuls » à pouvoir amener des missiles dans cette région.
La guerre civile au Yémen a fait au moins 6.800 morts, 35.000 blessés et a entraîné le déplacement d’au moins 3 millions de personnes depuis l’intervention en mars 2015 d’une coalition militaire conduite par l’Arabie saoudite.
Les Etats-Unis soutiennent cette coalition qui bombarde les Houthis et défend le gouvernement yéménite.