« La Russie a le droit d’opérer dans les eaux internationales », a dit M. Stoltenberg, mais « ce qui nous préoccupe c’est que cette escorte navale puisse être utilisée pour participer aux opérations au-dessus de la Syrie ».
« Nous sommes préoccupés par le fait que l’escorte navale russe puisse être utilisée pour soutenir les opérations en Syrie qui vont augmenter les souffrances », a dit aussi le chef de l’Alliance atlantique.
Il a précisé que des navires de l’Otan surveilleraient ce groupe aéronaval à l’approche de sa destination. « Ils le feront de manière responsable et mesurée », a souligné M. Stoltenberg.
La flotte russe avait annoncé samedi que son porte-avions Amiral Kouznetsov, habituellement basé à Severomorsk, en mer de Barents, se dirigeait vers la Syrie, avec à son bord plusieurs avions et hélicoptères de combat, pour renforcer la présence militaire de la Russie dans cette zone.
L’Amiral Kouznetsov et sept autres bâtiments l’accompagnant ont été photographiés lundi dans les eaux internationales au large de la Norvège, selon le centre des opérations de l’armée norvégienne.
Puis un autre pays membre de l’Otan a pris le relais dans la surveillance à distance.
Jeudi c’est par une frégate britannique que cette imposante flotte de huit navires était surveillé en mer du Nord.
Ce déploiement russe intervient quelques semaines après l’annonce par le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou que le porte-avions russe, dépendant de la flotte nord, serait dépêché en Méditerranée orientale pour renforcer les forces navales russes dans la zone.
Le régime syrien est soutenu par son allié russe dans l’offensive aérienne lancée fin septembre contre les quartiers rebelles de la partie Est d’Alep, la grande ville du nord de la Syrie.