Cette mesure est destinée à « accroitre le volume d’activité de l’industrie de la pêche, qui est essentielle pour la bande de Gaza », a indiqué dans un communiqué le Cogat, un organisme coordonnant les activités israéliennes dans les territoires palestiniens.
Pour mettre en application cette mesure et éviter des « irrégularités » de la part des pêcheurs palestiniens, des rencontres de coordination ont été organisées entre responsables israéliens et palestiniens, a ajouté le texte.
La zone de pêche avait déjà été élargie à 9 milles entre avril et juin avant d’être ramenée de nouveau à 6 milles.
Israël soumet la bande de Gaza, dirigée sans partage par le Hamas, à un blocus terrestre, aérien et maritime depuis 2006. Limitée au nord et à l’est par le territoire israélien et à l’ouest par la Méditerranée, la bande de Gaza est aussi soumise au sud au blocus égyptien.
La marine israélienne ouvre régulièrement le feu, parfois mortellement, sur des bateaux gazaouis aux limites de la zone de pêche. Les Palestiniens essuient également les tirs ou les arraisonnements égyptiens au sud.
Dans un territoire asphyxié économiquement et ravagé par trois guerres entre 2008 et 2014, la pêche fait vivre, pauvrement, environ 4.000 familles.
Après les accords d’Oslo de 1993, la zone de pêche a varié à plusieurs reprises, jusqu’à être réduite à trois milles, puis portée à six milles après la guerre de juillet-août 2014.