« Après Hélios 1 qui avait donné à la France, en 1995, l’accès à l’imagerie spatiale militaire et les deux satellites Hélios 2, en service aujourd’hui, les satellites Pléiades vont nous permettre de changer de dimension, avec des images optiques en couleur et de meilleurs délais d’accès à l’information ou de revisite d’une même zone ».
Selon Jean-Yves Le Drian « l’espace contribue à la liberté d’action de la France et au renforcement de l’efficacité de ses forces armées. Le centre spatial guyanais est donc un élément clé de notre crédibilité stratégique, de notre autonomie de décision. Les conflits et opérations militaires récents ont confirmé l’atout majeur que constituent les outils spatiaux qui nous permettent de disposer partout, et sans délai, d’une supériorité tactique essentielle ».
Le ministre a poursuivi son déplacement en Guyane en rencontrant les personnels de la base de défense, une unité atypique qui soutient près de 2770 personnes sur les principales garnisons de Cayenne et Kourou avec de nombreuses bases opérationnelles avancées et des postes de contrôles fluviaux.
Il a achevé sa visite le dimanche 2 décembre en rencontrant les différents acteurs de l’action de l’état en mer. La lutte contre la pêche illégale est la deuxième mission de la Marine nationale en Guyane après la surveillance des abords du centre de Kourou, 78% des heures de mer des moyens dont elle dispose sur place étant consacrés à cette mission.
Jean-Yves Le Drian a tenu à rappeler qu’il allait œuvrer pour que la coopération régionale en ce domaine, notamment avec le Brésil et Le Surinam, devienne une réalité. « Comme pour la lutte contre l’orpaillage illégal, la lutte contre la pêche illégale fait partie des sujets qui nous souhaitons mettre à l’ordre du jour de la venue de la présidente du Brésil, Dilma Roussef en France dans quelques jours. »