« La hausse des conteneurs mais aussi des voitures, remorques, petits vracs et GNL (gaz naturel liquéfié) a permis de stabiliser le trafic 2016 au niveau de 2015 », a déclaré le GPMM dans un communiqué, soulignant que l’activité de 2016 du port confortait « sa stratégie de diversification des trafics maritimes ».
Son trafic total s’est établi en 2016 à 80,9 millions de tonnes, porté notamment par les conteneurs (12 millions de tonnes, +3%). Vracs liquides (49,4 millions de tonnes, -1%) et vracs solides (12,9 millions de tonnes, -7%) se sont en revanche inscrits en baisse en 2016.
Les vracs solides, fortement liés au secteur de la sidérurgie, ont fait « une année morose », a commenté la présidente du directoire Christine Cabau-Woehrel, expliquant la chute du trafic par « les incidents techniques chez ArcelorMittal », la « crise de l’acier qui affecte les trafics sidérurgiques » (-11%), la « mauvaise récolte céréalière » et l' »arrêt des imports de sucre » qui ont fait baisser de 16% le trafic de vracs agro-alimentaires.
Parmi les vracs liquides, le GNL a enregistré la plus forte hausse en volume de l’année, en augmentant de 33%. La baisse du trafic du brut (-3%) et de raffinés (-6%), s’explique notamment par « la reconversion entamée par Total La Mède en bioraffinerie, et l’arrêt de ses imports de brut en décembre », a précisé Mme Cabau.
Le trafic passagers est passé de 2,5 millions de voyageurs en 2015 à un total de 2,7 millions en 2016, dont 1,6 million de croisiéristes (+9%).
L’objectif annoncé en 2015 pour 2016 était de 83,7 millions de tonnes de marchandises et de 2,9 millions de passagers.
Les investissements du port pour l’année 2016 ont été de 55 millions d’euros, en deça des 83 millions prévus mais davantage que les 45 millions de 2015.
Le port a mis en avant les grands projets qu’il va accueillir, comme les futurs data centers d’Interxion ou le projet Iter à Saint Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône) dont les matériaux sont acheminés par le port. En matière de prévention de la pollution, le port a indiqué que l’utilisation de « scrubbers » – des filtres aspirant les particules fines – était à l’étude.