« L’attitude du gouvernement français qui tente de convaincre Fincantieri de prendre moins de 50% des actions est inacceptable parce qu’il doit y avoir en Europe la confiance réciproque et parce que les raisons invoquées ne semblent pas convaincantes », a déclaré au quotidien La Repubblica Fabrizio Pagani, chef du secrétariat technique du ministre de l’Economie, Pier Carlo Padoan.
« Nous sommes convaincus qu’il est possible de trouver une solution satisfaisante, dans l’intérêt de toutes les parties », a ajouté le bras droit de M. Padoan.
M. Pagani a rappelé que « les entreprises françaises ont fait d’importants investissements en Italie », estimant que « les nôtres doivent avoir la même possibilité ».
Le groupe italien Fincantieri, basé à Trieste, est considéré comme le principal constructeur naval occidental.
Il est le seul candidat à avoir déposé une offre pour reprendre STX Saint-Nazaire, la filiale florissante du groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuliding, qui accumule pour sa part les difficultés financières.
Les syndicats de STX à Saint-Nazaire redoutent cependant des conséquences pour l’emploi sur ce site, se disant peu rassurés au regard des garanties demandées par l’État français au constructeur naval italien.
Le secrétaire d’État français à l’Industrie Christophe Sirugue a récemment expliqué évaluer ce que pourrait être le montage d’actionnariat.
« Les signatures pourraient être aux alentours de mi-mars et la clôture de l’ensemble du dispositif aux alentours de fin avril probablement », avait-il indiqué, sans plus de détails.
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