Les huit premiers concurrents étaient sévèrement malmenés dans des mers très dures qui ne les ont pas empêchés de maintenir des vitesses élevées.
« Lorsqu’on tape dans une vague, après avoir atteint des vitesses faramineuses, le bateau enfourne et s’arrête. Ça fait beaucoup de bruit, c’est très inconfortable, très humide », a confié Jean-Pierre Dick à la vacation de la mi-journée.
La situation était encore pire encore pour le Britannique Alex Thomson (Hugo Boss/5e), le marin le plus méridional de la flotte (43° sud), certes le plus rapide ces dernières 24 heures, mais aussi le plus secoué. « Le bateau part en surf à 26-27 noeuds et tape violemment. Il y a eu des moments un peu effrayants. C’est bien pour la vitesse mais ce serait pas mal que ça se calme un peu », a-t-il indiqué dans la matinée.
« L’atmosphère est lourde, plombée », a commenté le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud/8e). « C’est le shaker… Avec le vent qui faiblit, le bateau manque d’appuis. »
Classement à 19h00 GMT:
1. Armel Le Cléac’h (FRA/Banque Populaire) à 17.028,3 milles de l’arrivée
3. Jean-Pierre Dick (FRA/Virbac Paprec 3) à 42,7
4. Bernard Stamm (SUI/Cheminées Poujoulat) à 44,3
10. Arnaud Boissières (FRA/Akena Vérandas) à 1.649
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