« Depuis le mois de janvier, nous discutons avec le groupe Fincantieri. (…) Nous sommes toujours en cours de discussions et notre objectif c’est d’arriver à un accord avec ce groupe avant la fin du quinquennat » de François Hollande, a déclaré M. Sirugue à la presse, en marge d’un déplacement à Bouguenais, près de Nantes, pour le lancement officiel de la « Semaine de l’industrie ».
« Les choses avancent plutôt bien, voire très bien », a assuré le secrétaire d’Etat, répondant aux inquiétudes formulées par les syndicats de STX France sur l’état d’avancement des négociations entre le gouvernement français et le constructeur naval italien sur la répartition de l’actionnariat du chantier naval de Saint-Nazaire.
« Le +montage+ actionnarial n’est toujours pas bouclé. En clair, l’État et Fincantieri n’arrivent pas à se mettre d’accord sur les pourcentages de participation de chacun », a déploré ainsi lundi dans un communiqué une intersyndicale CFDT/CFE-CGC/CGT, reçue jeudi à Bercy et qui réclame une réunion avec le PDG du groupe Fincantieri « dans les délais les plus brefs ».
L’Etat français, qui détient 33% de STX France, dispose d’une minorité de blocage qui lui permet de peser sur le choix du repreneur.
Christophe Sirugue a réaffirmé lundi le souhait du gouvernement d’un industriel européen pour la reprise du dernier grand chantier-naval français, un actionnaire de référence qui ne soit pas majoritaire à lui tout seul.
Rome avait jugé « extravagant », le 8 mars, le fait que Fincantieri ne puisse acquérir plus de 50% des actions de STX France.
Le constructeur naval, basé à Trieste, est le seul candidat à avoir déposé une offre pour reprendre STX France, la filiale florissante du groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuliding, qui accumule pour sa part les difficultés financières.
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