Organisées par l’U.S. African Command (AFRICOM), ces manoeuvres baptisées « Obangame Express 2017 » doivent durer jusqu’à la fin du mois. Elles comprennent des exercices devant permettre aux marines africaines notamment d’améliorer leurs techniques « d’interception » et de surveillance.
« L’exercice comprend essentiellement des simulations en mer et sur terre au cours desquelles des participants vont pratiquer des scénarios liés à la lutte contre la contrebande, les déversements de produits pétroliers ainsi que la piraterie », selon le communiqué.
La sécurité du Golfe de Guinée – et ses 5.700 km de côtes souvent infestées de pirates — est un des enjeux majeurs du développement économique de la région, selon de nombreux observateurs qui soulignent la faiblesse des Etats africains sur la mer.
La situation s’est apaisée au large de la Somalie, à l’est du continent, et c’est désormais le Golfe de Guinée qui fait figure de nouvel épicentre de la piraterie maritime en Afrique.
Les États-Unis fourniront plusieurs équipes de formateurs et de moniteurs opérant dans des pays partenaires africains et à bord de navires partenaires.
« Obangame » veut dire « Union » dans la langue des Fang, ethnie d’Afrique centrale.