Le secteur de la construction navale a traversé une grave crise due en particulier aux surcapacités qui ont lesté acteurs traditionnels et nouveaux venus.
Hyundai Heavy a dégagé un bénéfice net de 462,2 milliards de wons (375 millions d’euros) au premier trimestre.
Si le constructeur avait annoncé des bénéfices annuels pour 2016 pour la première fois en trois ans, après des milliers de suppressions d’emplois, il avait enregistré des pertes de 314,5 milliards de wons au dernier trimestre 2016.
« Nous sommes repassés dans le vert grâce à nos avantages compétitifs dans la construction de navires écologiques et haut de gamme, et à nos efforts de restructurations exhaustifs de ces dernières années », dit le chantier naval dans un communiqué.
Pour l’instant cette année, Hyundai a engrangé 39 commandes de navires pour 2,3 milliards de dollars, dont 18 pendant le seul mois d’avril.
« Le secteur de la construction navale est la proie d’incertitudes persistantes et les propriétaires de bateaux préfèrent passer commande auprès de Hyundai Heavy, qui a des comptes plus solides et la réputation établie de pouvoir fournir des milliers de navires en temps et en heure ».
Les « trois grands » de la construction navale sud-coréenne, Hyundai Heavy Industries, Samsung Heavy Industries et Daewoo avaient dominé pendant plus de 10 ans le marché mondial de la construction navale, industrie emblématique de la quatrième économie d’Asie.
Mais depuis l’année dernière, ils ont été contraints par la crise de supprimer des milliers d’emplois et se débarrasser d’actifs pour rester à flot.
Le bénéfice opérationnel a augmenté à 618,7 milliards de wons, contre 437,7 milliards au quatrième trimestre 2016, a ajouté Hyundai Heavy. Sur un an, le résultat opérationnel augmente de 41,4%.
Le chiffre d’affaires recule cependant de 2,5% sur un an à 10.080 milliards de wons.
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HYUNDAI HEAVY INDUSTRIES