Il y a ainsi 45% de probabilité que la saison 2017, qui s’étend du 1er juin au 30 novembre, soit plus active que la normale, 35% de chance qu’elle soit proche de la normale et 20% qu’elle soit inférieure, a précisé la NOAA.
Selon ces prévisions, il y a 70% de probabilités que de onze à dix-sept tempêtes tropicales avec des vents d’au-moins 63 km/h, se produisent lors de la saison 2017.
Entre cinq et neuf de ces tempêtes pourraient devenir des ouragans (vents d’au moins 119 km/h) dont entre deux et quatre pourraient atteindre les catégories 3, 4 ou 5 de l’échelle Saffir-Simpson –qui en compte 5– avec des vents d’au moins 178 km/h.
Comprise dans ces prévisions est la première tempête tropicale Arlene, qui s’est produite avant le début de la saison, dans l’est de l’Atlantique, en avril, précise la NOAA.
Pendant une saison normale sur la période de référence 1981 à 2010 on comptait en moyenne douze tempêtes tropicales par an, dont six ont atteint la force d’un ouragan. Parmi celles-ci, trois ont été de grande puissance, allant de la catégorie 3 à 5.
« Cette prévision 2017 table surtout sur le fait que nous prévoyons un courant El Nino faible ou inexistant, des températures proches ou au-dessus de la normale à la surface de l’océan Atlantique dans la région tropicale et dans la mer des Caraïbes, ainsi qu’un phénomène de cisaillement des vents moins important », précise Gerry Bell, le responsable du service de prévision des ouragans à la NOAA.
El Nino diminue la formation des tempêtes tropicales et des ouragans en contribuant à ce cisaillement qui désamorce leur formation.
La saison des ouragan 2016 avait été la plus active depuis 2012, avec la formation de quinze tempêtes tropicales dont sept ouragans parmi lesquels quatre de grandes puissance.
La NOAA actualisera cette dernière prévision au début août juste avant le moment le plus actif de la saison.