Lamprell, fournisseur de services pour les compagnies pétrolières basé aux Emirats arabes unis, et Bahri, entreprise nationale saoudienne de transport, font partie de l’accord, a précisé un communiqué.
Le projet s’inscrit dans la politique de diversification lancée par l’Arabie saoudite après la chute des prix du pétrole en 2014.
« La cale sèche intégrée sera la plus grosse de la région en terme de capacité de production » notamment, a souligné Aramco.
Elle aura la capacité de fabriquer quatre plates-formes par an, ainsi que 40 navires, dont trois superpétroliers.
L’installation sera construite à Ras al-Khair, sur le Golfe, et la production devrait commencer en 2019.
Dans un communiqué séparé, Lamprell a indiqué que le coût de l’installation devrait atteindre 5,2 milliards de dollars, dont 3,5 milliards provenant d’Arabie saoudite.
L’Arabie saoudite compte proposer en Bourse 5% du capital d’Aramco l’année prochaine pour financer un fonds souverain, le plus important du monde.