« Nous sommes de nouveau en mesure de prendre des commandes », a indiqué le transporteur sur son site internet. « La majorité de nos terminaux sont désormais opérationnels. Certains terminaux fonctionnent plus lentement que d’habitude ou de façon limitée », a-t-il ajouté.
Le numéro un mondial du transport maritime avait annoncé mercredi que sur ses 76 terminaux à conteneurs un certain nombre avait été affecté par la cyberattaque, obligé de basculer vers des opérations manuelles, sans vouloir dire lesquels.
« Nous continuons à évaluer la situation. Avant une analyse complète, nous ne pouvons préciser le nombre de sites affectés ni quand les opérations seront parfaitement rétablies », selon le communiqué.
Maersk avait tout de même indiqué mercredi que ses terminaux à Rotterdam, le plus grand port d’Europe, étaient touchés par la panne ainsi que, selon les autorités indiennes, son terminal à Mumbai.
Selon l’agence de police européenne Europol, la cyberattaque mondiale qui s’est répandue mardi a été causée par une version améliorée du ransomware (rançongiciel) Petya, en circulation depuis 2016. Et elle ressemble à l’attaque provoquée en mai par le ransomware WannaCry.
L’attaque a contaminé des milliers d’ordinateurs dans le monde entier, perturbant infrastructures critiques et multinationales.