La journée a été célébrée simultanément à Brest, Ouistreham (Calvados) et Toulon avec des opérations de sauvetage en mer menées par l’association née il y a 50 ans et la Marine nationale.
A Brest, c’est le journaliste et ancien navigateur Louis Bodin qui s’est prêté au jeu en tombant d’un voilier dans le port avant d’être récupéré par une vedette de la SNSM puis hélitreuillé à bord d’un hélicoptère Caïman de la Marine.
« La SNSM c’est avant tout une association de bénévoles enthousiastes et disponibles », a souligné lors d’une conférence de presse à Brest Jacques Gheerbrant, son vice-président.
Mais, a fait valoir cet ancien préfet maritime: « sans le soutien du plus grand nombre, la SNSM ne pourra pas durablement continuer à assurer ses missions ».
L’association est chargée d’une mission de service public, le sauvetage en mer, sous la coordination des Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (Cross).
Composée de 7.000 bénévoles et seulement 75 salariés, elle secourt chaque année 8.000 personnes et réalise plus de 50% des opérations de sauvetage en mer.
Pour 2017, la SNSM bénéficie du label Grande cause nationale et, pour la première fois dans son histoire, une cinquantaine de ses bénévoles participera cette année aux célébrations du 14 juillet à Paris.
« Au jour le jour, la SNSM ça fonctionne, mais quand on a un programme de renouvellement de bateaux (…) il nous faut une certaine visibilité financière », a souligné M. Gheerbrant. La SNSM doit remplacer d’ici dix ans 40 de ses plus gros navires hauturiers, des embarcations dont le prix unitaire avoisine 1,4 million d’euros.
Actuellement, 80% des ressources de l’association proviennent de dons privés, le reste étant financé par l’Etat et les collectivités territoriales.
Cette journée nationale coïncide avec le lancement de la campagne de sécurité des loisirs nautiques organisée chaque année par les préfecture maritimes, qui plaident notamment pour le port « systématique » du gilet de sauvetage ou d’un vêtement à flottabilité intégré.
« Bien s’équiper, c’est pas la mer à boire ! », a lancé le préfet maritime de l’Atlantique Emmanuel De Oliveira à Brest, rappelant le numéro à composer en cas d’urgence en mer, le 196.