« Les négociations avec l’Etat français pour définir une structure de gouvernance satisfaisante dans STX France se poursuivent; nous sommes confiants qu’elles seront conclues dans le respect de la condition, pour nous incontournable, que la combinaison des deux sociétés puisse créer une valeur ajoutée », a déclaré l’administrateur délégué Giuseppe Bono, cité dans un communiqué.
A Paris, le gouvernement français a proposé aux autorités italiennes un partage de STX France « à 50-50 » entre Fincantieri et les actionnaires français, avec en contrepartie une coopération accrue dans le domaine militaire, a indiqué mardi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
« Pour sécuriser l’avenir de STX, nous pensons que le mieux est d’avoir un partage 50-50: 50 pour Fincantieri et 50 pour les détenteurs français du capital », a déclaré M. Le Maire.
« Cette proposition a été transmise aux autorités italiennes » par le président Emmanuel Macron, a poursuivi M. Le Maire, assurant que les décisions sur le nouvel équilibre au capital de STX France interviendraient « avant la fin de la semaine ».
Selon un accord négocié par le précédent gouvernement français, le constructeur italien devait reprendre d’abord 48% du capital des chantiers de Saint-Nazaire et rester minoritaire pendant au moins huit ans, épaulé par l’investisseur italien Fondazione CR (Cassa di Risparmio) Trieste à hauteur d’environ 7%.
Côté français, l’Etat devait conserver un tiers du capital et un droit de veto, mais les syndicats et les élus locaux, estimant que Fincantieri serait de facto majoritaire en raison de ses liens avec l’autre actionnaire italien, redoutaient de le voir privilégier ses propres chantiers italiens.
Le 31 mai, M. Macron avait ainsi demandé que cet accord « soit revu ».
ljm/nas
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