« Alors que les forces libres du peuple syrien accumulent des victoires politiques et militaires décisives, le régime et ses alliés continuent de lancer des initiatives politiques obsolètes », indique dans un communiqué la Coalition nationale.
« L’initiative iranienne est un exemple de tentative désespérée pour empêcher le navire du régime Assad de couler », poursuit le texte.
L’Iran, le plus puissant allié régional de Damas, a présenté dimanche les détails d’un plan de sortie de crise pour le conflit syrien qui prône d’abord « l’arrêt immédiat des violences et des actions armées, sous la supervision de l’ONU ».
Le plan évoque ensuite la « mise en place d’un dialogue (…) pour former un comité de réconciliation afin d’établir un gouvernement de transition ».
L’opposition rejette tout dialogue avec le pouvoir, exigeant au préalable le départ de M. Assad.
L’initiative « prétend se préoccuper des vies, de l’unité et de l’indépendance du peuple syrien » mais « si le régime iranien était sincère (…) il contribuerait à aider le peuple syrien à satisfaire ses demandes », estime la Coalition nationale.
Téhéran « peut y parvenir en cessant de soutenir politiquement, économiquement et militairement le régime d’Assad, et en le pressant à quitter le pouvoir dès que possible », indique encore le groupe d’opposition. Il appelle l’Iran à « sérieusement considérer l’avenir des relations entre les peuples syrien et iranien, alors que le régime qu’il soutient est en train de s’effondrer ».
Depuis le début en mars 2011 d’une révolte populaire devenue guerre civile, plus de 43.000 personnes ont été tuées selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un réseau de militants et de sources médicales civiles et militaires.