« L’opportunité et les modalités d’un échange (de participations) entre les deux entreprises entre 5% et 10% de leur capital respectif seront analysées et des actions concrètes visant à développer des synergies seront définies et présentées aux deux gouvernements », affirme le texte de l’accord.
« Cette feuille de route inclut la création d’une co-entreprise équilibrée, dans laquelle des projets communs seraient progressivement développés, avec une priorité donnée aux bâtiments de surface, aux systèmes et à l’équipement », ajoute-t-il.
Cette prise de participations croisées s’inscrit dans l’alliance navale que la France et l’Italie entendent développer, comme annoncé mercredi soir par les deux dirigeants, Emmanuel Macron et Paolo Gentiloni, lors de la conclusion de l’accord dans le dossier Fincantieri-STX après des semaines de crispation.
Le groupe italien a obtenu 50% des chantiers navals français auxquels il faut ajouter 1% « prêté » par l’Etat français, qui se réserve le droit de le reprendre si Fincantieri ne respecte pas ses engagements pendant une période de 12 ans.
Aux côtés de Fincantieri (50%) et de l’Etat français (34,34%), Naval Group détiendra 10% de STX France, les employés 2% et des sous-traitants du bassin de Saint-Nazaire 3,66%.
Au conseil d’administration siègeront quatre membres nommés par Fincantieri (dont le président et le directeur général), deux nommés par l’Etat français, un par Naval Groupe et un par les employés.
Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a confirmé jeudi que Laurent Castaing resterait « directeur exécutif » de STX France.
« Il fait du très bon travail, il est apprécié des salariés (…). On ne change pas une équipe qui gagne. On ne change pas une direction qui est appréciée », a-t-il souligné, en précisant que l’Etat garderait « un droit de veto sur la nomination d’un nouveau directeur exécutif le moment venu, car personne n’est éternel ».
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