Parmi les projets de construction engagés cette année sur les archipels contrôlés par la Chine, figurent « un grand radar » et des sites de stockage souterrains, selon le rapport publié sur Haiwainet, un site contrôlé par le Quotidien du Peuple, l’organe du Parti communiste chinois au pouvoir.
Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, des prétentions contestées par d’autres riverains comme le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, Brunei et Taïwan. Le régime chinois n’en a pas moins engagé ces dernières années la construction d’îles artificielles à des fins civiles ou militaires dans les archipels des Paracels et des Spratleys.
« La construction avance régulièrement et une série de résultats frappants ont été obtenus », assure le rapport. Ces chantiers « ont complètement changé la face des îles et îlots de la mer de Chine méridionale ».
Durant l’année écoulée, les projets engagés couvrent pas moins de 290 km2, assure le rapport.
Pékin ambitionne d’accélérer encore le développement de ces archipels, avec la mise en service le mois dernier d’une drague géante qualifiée par les auteurs du rapport de « bâtisseuse d’îles magique ».
Une « plateforme nucléaire flottante » doit aussi fournir de l’électricité, indique le rapport, reprenant une information déjà évoquée par les médias d’Etat, qui ont annoncé une mise en service pour 2020 au plus tard de cette infrastructure « civile et militaire ».
Les Etats-Unis contestent les prétentions de Pékin en mer de Chine méridionale et envoient régulièrement des bâtiments de l’US Navy sur place, au nom de la protection de la liberté de navigation. Ces patrouilles sont systématiquement dénoncées par la Chine, qui crie à la violation de souveraineté.