Au total, 180 attaques ont été recensées en 2017, le plus bas niveau depuis 1995, après 191 incidents en 2016, selon la même source.
A titre d’exemple, l’Indonésie, plus grand archipel du monde en Asie du Sud-Est, a enregistré l’an passé 43 attaques dans ses eaux, soit moins de la moitié comparé aux deux années précédentes.
Dans certains pays, en revanche, le nombre d’attaques continue d’augmenter. C’est le cas aux Philippines où elles sont passées à 22 en 2017, contre 10 l’année précédente, la plupart visant des bateaux mouillant à Manille et Batangas, dans le sud de la capitale.
Des équipages ont aussi été enlevés dans le sud des Philippines, observe le BMI. Des extrémistes islamistes multiplient les attaques contre des marins dans cette région du pays déchirée par des conflits et réclament des rançons contre la libération de marins capturés.
Au Bangladesh, le nombre d’attaques l’an passé a quasi triplé à 11, la plupart à Chittagong, le port le plus important de ce pays du sous-continent indien.
Le Golfe de Guinée, au sud-ouest de l’Afrique, est resté en 2017 un point chaud de la piraterie maritime. Sur 16 incidents où des bateaux ont essuyé des coups de feu à travers le monde, sept ont été recensés dans ce golfe, selon le BMI.
Dix prise d’otages de 65 membres d’équipages au total ont été perpétrées dans les eaux au large du Nigeria, dans le golfe de Guinée.
Les eaux au large de la Somalie restent elles aussi dangereuses, avec neuf incidents constatés l’an passé, contre deux en 2016.