Ces dépréciations, à hauteur de 3 milliards de dollars, concernent les activités de forage et les tankers.
La perte nette du groupe, qui s’élève à 1,2 milliard de dollars, s’est toutefois réduite par rapport à l’exercice 2016 où elle avait atteint 1,9 milliard.
Sur un an, le chiffre d’affaires a gagné 13%, à 31 milliards.
La partie « Transports » du groupe a retrouvé la santé. Maersk Line, numéro un mondial du transport maritime de conteneurs, est dans le vert, avec un chiffre d’affaires de 23 milliards, en hausse de 15% sur un an et porté par une hausse des volumes et des prix du fret.
En outre, Maersk a acquis en décembre son concurrent allemand Hamburg Süd, ce qui porte sa flotte à 786 bateaux. Le groupe représente 19% de marché du transport maritime.
Le groupe était traditionnellement bâti sur un équilibre entre le transport maritime, qui pouvait profiter de la faiblesse des cours du pétrole, et l’extraction d’or noir qui devenait rentable quand ces cours étaient élevés, avait vu son modèle mis à mal ces dernières années.
Il a cherché à se recentrer sur le transport et la logistique en se débarrassant de ses actifs dans l’énergie et a vendu fin août groupe pétrolier français Total Maersk Oil pour 7,45 milliards de dollars.
A l’ouverture de la Bourse de Copenhague, l’action perdait 3,82% à 09h10, dans un marché orienté à la baisse (-1,15%).
cbw/mml
A.P. MOELLER-MAERSK
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