Ryoko Azuma, 44 ans, sera à la tête d’une flotte composée de quatre navires de guerre et aura 1.000 membres d’équipages sous son commandement.
« C’est la première fois qu’une femme est nommée à ce poste », a indiqué à l’AFP un porte-parole de la Force japonaise maritime d’autodéfense.
« Mais elle n’a pas été choisie parce qu’elle est une femme », a-t-il insisté.
Parmi les navires sous son commandement, se trouve le porte-hélicoptère « Izumo », le plus grand navire militaire construit par Tokyo depuis la Seconde guerre mondiale.
« Je veux faire de mon mieux pour accomplir la mission difficile qui m’a été confiée », a déclaré Ryoko Azuma à des journalistes après la cérémonie qui a marqué sa prise de fonction à Yokohama, ville portuaire près de Tokyo.
« Je ne pense pas au fait d’être une femme, mais je veux m’efforcer de devenir un modèle pour les jeunes femmes officiers », a ajouté Mme Azuma.
Environ 14.000 femmes servent actuellement dans les Forces d’autodéfense, nom de l’armée nippone, soit seulement 6% de ses effectifs.
Le Japon est en retard par rapport aux autres pays développés en matière d’égalité entre les hommes et les femmes. Dans la vie politique, elles restent sous-représentées, avec seulement 47 élues sur 465 au sein de la chambre basse du Parlement.