Il s’agit pour les deux armées d’acquérir ensemble quatre frégates et douze chasseurs de mines et de se répartir ensuite un même nombre de chaque type de bateau.
La ministre néerlandaise de la Défense Ank Bijleveld et son homologue belge Steven Vandeput ont signé deux protocoles d’accord (Memorandum of Understanding) qui « donnent le coup d’envoi » à la procédure d’achat, a rapporté l’agence de presse Belga citant M. Vandeput.
Les Pays-Bas sont chargés du programme des frégates, qui seront construites dans des chantiers navals du pays.
Des devis ont été demandés au constructeur local DSNS (Damen Schelde Naval Shipbuilding) et à la filiale néerlandaise du groupe français Thales, a précisé l’agence de presse ANP.
De son côté, la Belgique va piloter l’achat des douze chasseurs de mines par le biais d’un appel d’offres.
« Des candidats ont déjà été sélectionnés. On va publier le cahier des charges. L’objectif est de prendre une décision à la fin de l’année », a souligné à l’AFP Laurence Mortier, porte-parole du ministre belge. Quatre consortiums sont en lice d’après Belga.
Les nouveaux navires doivent être livrés à partir de 2023, selon la marine belge.
Le port d’attache des nouvelles frégates sera Zeebruges (Belgique) et leur maintenance aura lieu à Den Helder (Pays-Bas), où les marines néerlandaise et belge ont établi il y a vingt ans leur état-major commun.
Les deux pays voisins collaborent depuis plus d’un demi-siècle dans la Marine.
Cette étape supplémentaire dans leur coopération permettra notamment des économies sur les coûts de maintenance des navires.
Elle se veut aussi un exemple de la possibilité de mutualiser les moyens de défense entre pays membres de l’UE et de l’Otan.
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