« Il y a de la discrimination à Mayotte en termes des règles sociales de la part des employeurs du privé comme du public… Même quand la loi existe, il faut toujours se battre pour la faire appliquer », a déclaré M. Martinez à Mayotte la 1ère Télé.
« C’est parfois une évidence mais il faut le dire, nous avons intérêt à mieux coopérer ensemble pour qu’il y ait des relais que ce soit au niveau de l’État mais aussi au niveau des chambres patronales pour que le code du travail, le code de la sécurité sociale ainsi que les conventions collectives soient appliqués », a-t-il poursuivi.
« Qu’on ne nous dise pas Mayotte ce n’est pas pareil, Mayotte, c’est la République et à Mayotte, les lois des travailleurs doivent être respectées », a-t-il martelé.
Dans la matinée, il avait rencontré des militants de son syndicat, répondant à leurs nombreuses questions, notamment en ce qui concerne l’extension des conventions collectives nationales, la non application du code de la sécurité sociale ou la discrimination au travail dans le 101è département français.
Au cours de cet échange très nourri, des salariés ont témoigné des harcèlements et des inégalités de traitements de salaires et de couverture sociale dont ils sont victimes.
« Je suis considéré comme marin physiquement mais pas administrativement… Je ne bénéficie pas des régimes spéciaux comme mes collègues marins en France métropolitaine, à savoir l’établissement national des invalides des marins-CRM-« , a déclaré, à Mayotte La 1ère Télé, Mourchide Mkadara.