« Ratifier le TPP est une priorité absolue et nous allons agir rapidement pour présenter le projet de loi avant » les vacances parlementaires, soit d’ici le 22 juin, a déclaré François-Philippe Champagne devant la Chambre des communes.
Signé en mars sans les États-Unis, le TPP doit entrer en vigueur 60 jours après sa ratification par au moins six des 11 pays signataires (l’Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam).
Face au repli protectionniste des Etats-Unis, voulu par le président Donald Trump, Ottawa compte sur « ce bon accord qui va ouvrir des marchés » aux entreprises canadiennes, a noté M. Champagne.
M. Trump a confirmé à nouveau ce week-end l’imposition de taxes douanières sur l’acier et l’aluminium canadiens et menacé de s’attaquer au secteur automobile, ce qui marquerait une réelle escalade.