Les migrants, vraisemblablement partis de Libye, se trouvaient dans la zone de recherches et de secours (SAR) de Malte quand leur barque s’est renversée.
Dans un premier temps, 17 personnes ont été secourues par la marine et portées à bord de vedettes malaises. Mais les recherches ont ensuite continué pour retrouver dans l’eau une femme enceinte et un enfant dont les rescapés avaient signalé la disparition.
« Nous les avons trouvés, et ils sont tous vivants », a déclaré M. Muscat en marge d’une conférence de presse, précisant qu’il avait donné l’ordre que le groupe soit conduit à Malte.
Ces dernières années, La Valette n’acceptait en général le débarquement que des migrants secourus dans ses eaux territoriales ou présentant une urgence médicale.
Depuis juin, le nouveau gouvernement populiste italien tente de pousser Malte à plus intervenir, mais La Valette répond souvent que les opérations se déroulent plus près des côtes de Tunisie ou des îles italiennes de Lampedusa ou Pantelleria que des siennes.
Ainsi Malte refuse depuis une semaine d’accueillir 40 migrants secourus par des navires commerciaux dans sa zone SAR et sur instruction de ses garde-côte.
« Les conventions applicables stipulent que le débarquement doit avoir lieu dans le port sûr le plus proche. Dans ce cas, le plus proche est la Tunisie », a expliqué le gouvernement maltais jeudi dans un communiqué.
Ces 40 migrants sont désormais bloqués au large du port tunisien de Zarzis, à bord du ravitailleur qui les a pris en charge, les autorités tunisiennes refusant de créer un précédent en les laissant débarquer.