« Le fait que le Charles de Gaulle retrouve bientôt la mer avec ses pleines capacités opérationnelles, va redonner à notre groupe aéronaval une puissance de projection et en renforcer la dimension politique. Il est d’ailleurs prévu qu’il se rende dans l’océan Indien en 2019 », déclare la ministre dans un entretien accordé à La Provence.
« Nous avons toujours été en première ligne pour défendre un droit imprescriptible qui est la liberté de navigation dans les eaux internationales », poursuit Mme Parly. « Et chaque fois qu’il y aura des atteintes à ce principe fondamental du droit international, comme c’est le cas en ce moment en Chine méridionale, nous manifesterons notre liberté d’agir et de naviguer dans ces eaux », ajoute-t-elle.
La France est engagée dans une stratégie de diplomatie militaire afin de préserver ses intérêts et contribuer à contrer les velléités territoriales de Pékin. Fin mai, une bâtiment de projection français, le Dixmude, avait déjà croisé en mer de Chine méridionale, et une mission aérienne d’une envergure inédite a eu lieu en août en Asie du Sud-Est, impliquant 3 Rafale, un avion de transport militaire A400M, un A310 et un ravitailleur.
Depuis 2014, la France fait régulièrement patrouiller ses navires en mer de Chine méridionale pour marquer son attachement à la liberté de navigation. En 2016, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, appelait les marines européennes à « une présence aussi régulière et visible que possible dans les espaces maritimes en Asie ».
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