Ce « méga-contrat » porte sur la livraison de la version marine de systèmes de missiles anti-aériens, appelés « LRSAM », destinés à sept bâtiments de la marine indienne, a indiqué le groupe public israélien dans un communiqué.
Le contrat a été conclu avec le groupe public indien Bharat Electronics Limited (BEL), avec qui Israël avait déjà conclu l’an dernier un contrat portant sur le même type d’équipements, d’une valeur de 630 millions de dollars (551 millions d’euros).
Le directeur d’IAI avait alors expliqué que ces systèmes, développés en coopération avec le ministère de la Défense indien, devaient donner des réponses à toutes menaces aériennes, terrestres ou marines contre des bateaux et bâtiments de la marine.
En avril 2017, Israël avait livré à l’Inde des missiles et technologies militaires pour la somme record d’1,6 milliards d’euros, une transaction considérée comme le plus gros contrat d’exportation d’armes de l’Etat hébreu.
« Il s’agit d’une nouvelle preuve que la sécurité constitue un investissement et pas une dépense. Israel Aerospace Industries constitue un atout national qu’il faut conserver et renforcer », s’est félicité mercredi le ministre de la Défense israélien Avigdor Lieberman dans un communiqué, rappelant son opposition à un projet de privatisation partielle du groupe.
L’Inde, qui connait depuis plusieurs décennies des conflits frontaliers avec la Chine et le Pakistan, a signé plusieurs accords importants dans le domaine militaire depuis l’arrivée au pouvoir du nationaliste hindou Narendra Modi en 2014. Ce dernier avait effectué l’an dernier une visite en Israël.
A l’occasion d’une visite de Vladimir Poutine la semaine dernière, New Delhi a également signé un contrat de 5,2 milliards de dollars (4,5 milliards d’euros) avec Moscou pour l’acquisition de systèmes de défense aérienne S-400, un contrat susceptible d’agacer Washington.