« Nous condamnons l’acte d’agression de la Russie », a déclaré à la presse un porte-parole de la Première ministre britannique Theresa May.
« Cet incident fournit de nouvelles preuves du comportement déstabilisateur de la Russie dans la région et de la violation persistante, de sa part, de l’intégrité territoriale de l’Ukraine », a-t-il ajouté. « La Russie ne doit pas être autorisée à utiliser la force pour exercer une plus grande pression sur l’Ukraine ».
L’incident a été également « fermement condamné » par le chef de la diplomatie britannique Jeremy Hunt.
« Nous pouvons une nouvelle fois constater le mépris de Russie pour les normes internationales et la souveraineté ukrainienne », a-t-il dit sur Twitter, réclamant la libération des « marins ukrainiens détenus ».
Dimanche, les gardes-côtes russes, qui dépendent des services de sécurité (FSB), ont capturé deux vedettes et un remorqueur de la Marine ukrainienne que Moscou accuse d’être entrés illégalement dans les eaux territoriales russes au large de la péninsule de Crimée annexée.
Les gardes-côtes russes ont fait usage de la force et tiré sur les bateaux pour les intercepter. Une vingtaine de marins ukrainiens ont été faits prisonniers, dont plusieurs ont été blessés, Kiev réclamant leur libération et de nouvelles sanctions contre la Russie.
« Nous demandons instamment à toutes les parties d’agir avec retenue », a insisté le porte-parole de Theresa May. « La position du Royaume-Uni est claire : les navires doivent être autorisés à entrer librement dans les ports ukrainiens de la mer d’Azov ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU aura lundi une réunion d’urgence réclamée par l’Ukraine et la Russie au sujet de cet incident sans précédent autour de la mer d’Azov, une petite mer intérieure de la mer Noire que se partagent la Russie et l’Ukraine.
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